I. Credibility of the Budget
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
1. Aggregate expenditure out-turn compared to original approved budget
D
Notes:
1.1 The difference between actual primary expenditure and the originally budgeted primary expenditure (i.e. excluding debt service charges, but also excluding externally financed project expenditure)
D
Notes:
Au cours des trois derniers exercices, les de?penses effectives ont enregistre? pendant toutes les trois dernie?res anne?es un e?cart correspondant a? un montant e?quivalent a? plus de 15 % des de?penses pre?vues au budget. Les e?carts entre ces de?penses ont e?te? significatifs : - 2005: 28.5% - 2006: 24.5% - 2007: 38.5% (p. 7-8)
2. Composition of expenditure out-turn compared to original approved budget
A
Notes:
2.1 Extent of the variance in expenditure composition during the last three years, excluding contingency items (the methodolodgy to rate this dimension is set out in the footnote of the PFM PMF booklet)
A
Notes:
Au cours des trois dernie?res anne?es, la variation de la composition des de?penses n’a pas e?te? supe?rieure de 5% a? l’e?cart global des de?penses primaires. Au cours des trois derniers exercices 2005, 2006 et 2007 la variation de la composition des de?penses primaires a e?te? tre?s basse : - 2005: 1.7% - 2006: 2.1% - 2007: 0.1% (p. 8)
2.2 The average amount of expenditure actually charged to the contingency vote over the last three years
NU
Notes:
3. Aggregate revenue out-turn compared to original approved budget
D
Notes:
3.1 Actual domestic revenue collection compared to domestic revenue in the originally approved budget
D
Notes:
Au cours des 3 dernie?res anne?es (2005- 2007), les recettes internes re?elles ont e?te? pendant trois anne?es infe?rieures a? 82% des recettes pre?vues au budget initial : - 2005: 71.62% - 2006: 80.77% - 2007: 63.89% (p. 9)
4. Stock and monitoring of expenditure payment arrears
D
Notes:
4.1 Stock of expenditure payment arrears (as a percentage of actual total expenditure for the corresponding fiscal year) and any recent change in the stock
D
Notes:
Le stock d’arrie?re?s de?passe 10% des de?penses totales. Ce stock a eu tendance a? augmenter. (p. 13)
4.2 Availability of data for monitoring the stock of expenditure payment arrears
D
Notes:
Il n’existe aucune donne?e fiable sur le stock d’arrie?re?s pour les deux derniers exercices. (p. 13)
II. Comprehensiveness and Transparency
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
5. Classification of the budget
D
Notes:
5.1 The classification system used for formulation, execution and reporting of the central government's budget
D
Notes:
La pre?paration et l’exe?cution du budget reposent sur une classification diffe?rente des normes Statistiques financie?res publiques (SFP) et COFOG mais la ville de Dakar n’a aucune latitude en ce domaine. (p. 15)
6. Comprehensiveness of information included in budget documentation
D
Notes:
6.1 Share of the listed information under PI-6 in the PFM PMF booklet in the budget documentation most recently issued by the central government (in order to count in the assessment, the full specification of the information benchmark must be met)
D
Notes:
"Aucun des 9 crite?res d’information n’est satisfait (ou aucun des 7 crite?res qui concernent la Ville). La documentation budge?taire annuelle ne contient pas assez d’informations sur : - les hypothe?ses macro-e?conomiques; - le stock de la dette; - les avoirs financiers; - l’e?tat d’exe?cution du budget au titre de l’exercice pre?ce?dent; - le budget de l’exercice en cours (soit la loi de finances rectificatives ou le re?sultat estime?); - le re?sume? des donne?es sur le budget pour les recettes publiques et les de?penses selon les principales rubriques des classifications utilise?es; - l’explication des conse?quences des nouvelles initiatives des pouvoirs publics sur le budget. Elle ne contient pas assez d’informations sur et ne concerne pas la Ville : - le de?ficit budge?taire; - le financement du de?ficit. (p. 17-18)"
7. Extent of unreported government operations
D
Notes:
7.1 The level of extra-budgetary expenditure (other than donor funded projects) which is unreported i.e. not included in fiscal reports.
D
Notes:
Le niveau des de?penses extra- budge?taires non rapporte?es (autres que les projets finance?s par les bailleurs de fonds), constitue plus de 10% des de?penses totales. (p. 21)
7.2 Income/expenditure information on donor-funded projects which is included in fiscal reports.
D
Notes:
Les informations sur les recettes/ de?penses les projets finance?s par les bailleurs de fonds sont tout a? fait insuffisantes dans les rapports budge?taires. (p. 21)
8. Transparency of inter-governmental fiscal relations
C+
Notes:
8.1 Transparent and rules based systems in the horizontal allocation among SN governments of unconditional and conditional transfers from central government (both budgeted and actual allocations);
A
Notes:
"L’affectation horizontale de la quasi-totalite? des transferts (au moins 90% en valeur) provenant de la Ville est de?termine?e par des me?canismes transparents et base?s sur des re?gles. Concernant les dotations aux communes d’arrondissement, on observe que : a) Le calcul des dotations est transparent et conforme a? la le?gislation ; b) Les versements aux communes sont ope?re?s tardivement dans l’anne?e. Cela re?sulte de plusieurs raisons comme l’attente des donne?es comptables sur l’anne?e pre?ce?dente, le calendrier budge?taire qui se termine fin mars, le processus administratif long (de?cret pre?sidentiel, arre?te? pre?fectoral, etc.). Concernant la participation a? la Communaute? de l’agglome?ration de Dakar, le processus reste moins transparent. Il s’agit d’une structure « jeune » et a? l’activite? en devenir. (p. 24)"
8.2 Timeliness of reliable information to SN governments on their allocations from central government for the coming year;
C
Notes:
"Les administrations de?centralise?es (les communes d’arrondissement et la Communaute? de l’agglome?ration de Dakar) rec?oivent des informations fiables sur les transferts qui leur seront alloue?es mais trop tardivement pour que des modifications importantes soient apporte?es a? leur budget. Les informations sur les transferts sont fournies avec retard aux be?ne?ficiaires. Une grande part de ce retard n’est d’ailleurs pas imputable a? la ville : elle est la conse?quence des de?lais administratifs. (p. 24)"
8.3 Extent to which consolidated fiscal data (at least on revenue and expenditure) is collected and reported for general government according to sectoral categories.
D
Notes:
Globalement, la Ville ne dispose pas d’un tableau de bord plus ge?ne?ral sur les communes qui pe?sent sur son budget non seulement par la dotation annuelle mais aussi par le financement direct des de?penses des arrondissements. De me?me la relation avec la Communaute? de l’agglome?ration de Dakar reste tre?s limite?e. En conclusion, il n’y a pas de rapports budge?taires consolide?s. (p. 24)
9. Oversight of aggregate fiscal risk from other public sector entities.
NA
Notes:
9.1 Extent of central government monitoring of AGAs and PEs.
D
Notes:
Compte tenu de ce qui pre?ce?de les agences autonomes ne font pas l’objet d’un suivi annuel ou le suivi assure? est largement incomplet. (p. 25)
9.2 Extent of central government monitoring of SN government's fiscal position
NA
Notes:
Il n’est pas possible de porter un jugement puisque les administrations de?centralise?es sont totalement autonomes et non tenues de fournir les donne?es. (p. 25)
10. Public access to key fiscal information
C
Notes:
10.1 Number of the above listed elements of public access to information that is fulfilled (in order to count in the assessment, the full specification of the information benchmark must be met)
C
Notes:
"L’administration met a? la disposition du public 2 des 6 e?le?ments d’information cite?s. Les critères relatif à l'accès d'informations qui sont satisfaits : - Documents de budget annuel; - Etats financiers de fin d’exercice. Les critères relatifs à l'accès d'informations qui ne sont pas satisfaits : - Rapports intra-annuel sur l’exe?cution du budget; - Rapports de ve?rification externe; - Attribution marche?s; - Ressources mises a? la disposition des unite?s de service de base. (p. 26)"
III. Policy-Based Budgeting
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
11. Orderliness and participation in the annual budget process
B
Notes:
11.1 Existence of and adherence to a fixed budget calendar;
A
Notes:
Il existe un calendrier de pre?paration et de vote du budget clairement de?fini. Les de?lais de pre?paration laisse?s aux services sont courts mais ceux-ci ayant connaissance du calendrier ont tout a? fait eu le temps de le pre?parer. (p. 27)
11.2 Clarity/comprehensiveness of and political involvement in the guidance on the preparation of budget submissions (budget circular or equivalent);
D
Notes:
La lettre circulaire de pre?paration budge?taire est pluto?t axe?e sur le calendrier. Elle contient peu d’e?le?ments de cadrage. Il revient essentiellement aux services de faire des propositions. La commission des finances intervient pour pre?parer le rapport qui sera pre?sente? avant le vote formel. Le compte rendu de la commission des finances de 2007 montre que ses membres ont des demandes claires et pre?cises. Elles ont e?te? entendues et discute?es mais les re?ponses obtenues par la commission indiquent que les demandes sont de?ja? satisfaites dans le budget. La latitude de la commission semble faible. (p. 27)
11.3 Timely budget approval by the legislature or similarly mandated body (within the last three years);
B
Notes:
L’approbation du budget de?pend de l’administration de?concentre?e qui prend sa de?cision en fe?vrier. Pour ce qui concerne la Ville, sa responsabilite? rele?ve de la date du vote du budget. Comme il a lieu en de?cembre, on peut conside?rer que « l’autorite? le?gislative » a approuve? le budget avant le de?but de l’exercice budge?taire, pour les anne?es 2005 et 2006. Pour 2007, le rapport de la commission des finances indique que la commission s’est re?unie le 5 fe?vrier 2007, et donc le vote du budget n’a pu e?tre que poste?rieur. (p. 27)
12. Multi-year perspective in fiscal planning, expenditure policy and budgeting
D
Notes:
12.1 Preparation of multi -year fiscal forecasts and functional allocations
D
Notes:
Elles sont totalement inexistantes. (p. 29)
12.2 Scope and frequency of debt sustainability analysis
C
Notes:
Actuellement, la dette a? long terme, hors avance de tre?sorerie de l’Etat, reste tre?s faible : son cou?t annuel repre?sente moins de 1% des budgets en 2005 et 2007, et moins de 2% en 2006. Avec le second contrat de ville, le cou?t va le?ge?rement de?passer 1%. D’autres emprunts sont envisage?s mais ils ne seront re?alise?s au mieux qu’en 2009. La faiblesse de la dette explique probablement que des e?tudes de soutenabilite? de la dette ne sont qu’occasionnelles. Une a e?te? re?alise?e a? l’occasion du contrat de ville afin de tenir compte des ratios limites d’endettement retenu par l’Agence de De?veloppement Municipal (ADM). Une autre a e?te? re?alise?e par l’Agence Franc?aise de De?veloppement (AFD) dans la perspective d’un pre?t direct (d’ailleurs en cours de re?alisation en 2009). Finalement, me?me si la Ville a e?te? associe?e, les analyses ont e?te? effectue?es par des bailleurs de fonds (AFD, ADM). (p. 29)
12.3 Existence of sector strategies with multi-year costing of recurrent and investment expenditure;
D
Notes:
Elles existent et on peut noter par exemple le programme d’e?lectrification de la ville, la strate?gie concernant la sante? et le contrat de ville lui-me?me. En revanche, me?me lorsque des cou?ts sont connus (e?lectrification), ils ne correspondent pas avec les e?critures budge?taires. (p. 29)
12.4 Linkages between investment budgets and forward expenditure estimates.
D
Notes:
Aucun document ope?rant la synthe?se de programmes d’investissement avec des de?penses de fonctionnement a? moyen terme n’a e?te? identifie? par l’e?quipe. Me?me dans le secteur de l’e?lectrification pour lequel les investissements s’e?le?vent a? des montants compris entre 5 et 10 milliards de FCFA, aucune pre?vision interne des conse?quences sur les frais de fonctionnement n’a e?te? e?tablie. (p. 29)
IV. Predictability and Control in Budget Execution
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
13. Transparency of taxpayer obligations and liabilities
B
Notes:
13.1 Clarity and comprehensiveness of tax liabilities
B
Notes:
Concernant les impo?ts locaux, le Code Ge?ne?ral des Impo?ts est clair et exhaustif. La taxe d’enle?vement des ordures me?nage?res, publie?e il y 35 ans, est bien connue. Les pouvoirs discre?tionnaires au sein de la Direction Ge?ne?rale des Impo?ts et des Domaines (DGID) sont encadre?s par les textes (le Code Ge?ne?ral des Impo?ts notamment) et ils sont relativement limite?s. Pour la taxe sur la publicite?, la ville a fait un grand effort dans la transparence des modalite?s d’imposition. (p. 31)
13.2 Taxpayer access to information on tax liabilities and administrative procedures.
C
Notes:
Les informations sur les obligations fiscales existent. Il y a me?me aujourd’hui un site Web de la Direction Ge?ne?rale des Impo?ts et des Domaines (DGID) tre?s bien renseigne?. Mais la matie?re fiscale est complexe. Des diffe?rences existent sur la compre?hension des contribuables, notamment entre les professionnels d’une part qui peuvent avoir recours a? des conseils ou des organismes consulaires et les me?nages d’autre part. Les grilles et tarifications de la patente, la cre?ation de la Contribution Globale Unique (CGU) et diverses modalite?s d’imposition ont e?te? revues avec la loi du de 2004. Mise en application en 2005, cette modification n’a pas e?te? sans cre?er des difficulte?s d’interpre?tation par les contribuables dans la pe?riode d’e?tude. En plus, l’absence au niveau de la Ville d’un service d’accueil des contribuables destine? a? les e?clairer sur leur situation fiscale n’a pas aide? dans ce sens. (p. 31-32)
13.3 Existence and functioning of a tax appeals mechanism.
B
Notes:
"La loi de 2004 a ame?liore? les garanties des contribuables avec le re?ame?nagement de la proce?dure de ve?rification, la cre?ation d’une commission paritaire de conciliation. D’autre part, les modalite?s de recours du contribuable ont e?te? conside?rablement alle?ge?es, simplifie?es et rendues plus transparentes. Dore?navant, il n’existe plus que 3 formes de recours : - Le recours gracieux (Code Ge?ne?ral des Impo?ts, Art. 1036), ge?re? directement par le contro?leur; - Recours en contentieux (Code Ge?ne?ral des Impo?ts, Art. 1037 et suivants), avec recours aux supe?rieurs hie?rarchique et arbitrage; - Recours judiciaire (Code Ge?ne?ral des Impo?ts, Art. 1050 et suivants) par le tribunal civil charge? des questions administratives. Il convient de mentionner que la Ville ne participe pas aux proce?dures de recours et ne propose pas d’aide juridique ou d’information des contribuables. (p. 32)"
14. Effectiveness of measures for taxpayer registration and tax assessment
C+
Notes:
14.1 Controls in the taxpayer registration system.
C
Notes:
Comme sus-mentionne?, plus de 90% du montant des impo?ts\ locaux sont perc?us et ge?re?s par la Direction Ge?ne?rale des Impo?ts et des Domaines (DGID), c’est a? dire l’Etat. Une partie des taxes municipales, et notamment la taxe de publicite? est ge?re?e par la Ville. Il n’y a pas de lien entre les fichiers de la Ville et ceux de la DGID. Il n’y a pas de liens avec d’autres fichiers du secteur financier (banques) non plus. Le travail de contro?le de la Ville dans ce domaine a permis d’augmenter un peu le nombre global de contribuable des impo?ts sur ro?le. (p. 33)
14.3 Planning and monitoring of tax audit and fraud investigation programs.
C
Notes:
A la Direction Ge?ne?rale des Impo?ts et des Domaines (DGID), il existe un programme continu de contro?les fiscaux. Le programme est e?tabli en de?but d’anne?e. Ce programme repose sur plusieurs crite?res objectifs mais pas sur des crite?res d’e?valuation du risque et concerne essentiellement l’impo?t sur le revenu des particuliers et des socie?te?s, et la Taxe sur la Valeur Ajoute?e (TVA). En ce qui concerne la Ville, dans le cadre de l’appui de l’Agence de De?veloppement Municipal (ADM) aux administrations centrales et a? la Ville, des actions concernant la ve?rification et l’enro?lement de nouveaux contribuables existent: registres fiscaux pour la patente, de?veloppement de l’adressage par la Ville. Ces ve?rifications ne sont pas base?es sur des crite?res de risques. En plus d’autres contro?les et ve?rification n’ont pas de caracte?re syste?matique. (p. 34)
14.2 Effectiveness of penalties for non-compliance with registration and declaration obligations
B
Notes:
"Le re?gime des sanctions fiscales a e?te? rationalise? a? partir de 2007. Dore?navant, le nouveau dispositif : Supprime le re?gime transactionnel en fixant au cas e?che?ant, une sanction pe?cuniaire de?finitive (amende, pe?nalite?, ou inte?re?ts de retard) selon la nature de l’infraction releve?e par le ve?rificateur ; Re?duit tre?s sensiblement la palette des pe?nalite?s et amendes applicables : il n’y a plus que deux taux de pe?nalite? (25% et 50% pour infraction et de?faut de versement) et l’amende est forfaitairement de 200.000 FCFA dans tous les cas de de?faut ou inexactitudes). Il semble bien que ce syste?me applique? depuis le de?but de 2007 fonctionne mieux que le syste?me pre?ce?dent et est plus accepte? par les contribuables. Ces derniers ont une meilleure communication avec la Direction Ge?ne?rale des Impo?ts et des Domaines (DGID) en ce qui concerne les redressements e?ventuels. L’application du nouveau syste?me couvre actuellement une majorite? de domaines et continue de s’ame?liorer. (p. 33)"
15. Effectiveness in collection of tax payments
D+
Notes:
15.1 Collection ratio for gross tax arrears, being the percentage of tax arrears at the beginning of a fiscal year, which was collected during that fiscal year (average of the last two fiscal years).
D
Notes:
Le montant total des montants non recouvre?s est relativement important. En 2006 et 2007, il a repre?sente? plus de 10% des recouvrements annuels. (p. 36)
15.2 Effectiveness of transfer of tax collections to the Treasury by the revenue administration.
A
Notes:
La Recette Municipale (Recette Perception Municipale ou RPM) est l’agence du tre?sor de?die?e a? la Ville de Dakar (et de quelques autres collectivite?s de l’agglome?ration). Les recettes fiscales de?s qu’elles sont rec?ues sont inscrites au compte de la commune. Seuls la Taxe Repre?sentative du Minimum Fiscal et la Contribution Globale Unique (CGU) sont perc?ues a? un niveau central et verse? avec retard. Cela ne rele?ve ni de la responsabilite? de la Ville ni de celle de la RPM. (p. 36)
15.3 Frequency of complete accounts reconciliation between tax assessments, collections, arrears records and receipts by the Treasury.
D
Notes:
La Recette Perception Municipale (RPM) envoie chaque mois un e?tat des recouvrements. Il ne s’agit pas d’un rapprochement entre les ro?les et les recouvrements. Le rapprochement est fait annuellement. Le de?lai n’est pas connu. Les rapprochements sur les arrie?re?s ne sont pas effectue?s. (p. 36)
16. Predictability in the availability of funds for commitment of expenditures
D+
Notes:
16.2 Reliability and horizon of periodic in-year information to MDAs on ceilings for expenditure commitments
D
Notes:
Les services ne disposent d’aucune information fiable sur la disponibilite? effective de ressources pour l’engagement des de?penses. (p. 37)
16.3 Frequency and transparency of adjustments to budget allocations, which are decided above the level of management of MDAs.
C
Notes:
L’analyse des budgets et des comptes montre que l’enveloppe des dotations de cre?dit finalement inscrite peut e?tre diffe?rente des cre?dits ouverts. Ceci est normal dans la mesure ou? un budget reste un document pre?visionnel qui ne saurait pre?dire exactement les de?penses. En outre, on a vu que les cre?dits ouverts ont souvent un effet d’affichage pluto?t politique. Il est ne?cessaire de revoir en cours d’anne?e les de?penses surtout pour la section d’investissement, tre?s de?pendante des rendements fiscaux. Des ajustements budge?taires significatifs en cours d’exercice ont donc eu lieu fre?quemment. Elles sont effectue?es de manie?re assez transparente. (p. 37)
16.1 Extent to which cash flows are forecast and monitored
D
Notes:
La ville n’e?tablit pas de pre?vision de tre?sorerie. (p. 37)
17. Recording and management of cash balances, debt and guarantees
D+
Notes:
17.1 Quality of debt data recording and reporting
D
Notes:
La Ville a be?ne?ficie? d’un premier contrat de ville en 1999 et a contracte? une dette envers l’Agence de De?veloppement Municipal (ADM) qu’elle connai?t. Elle la rembourse sous la forme d’une « participation » dans ses de?penses (de?penses ADM). Par ailleurs, la ville tient une comptabilite? des De?pense engage?e non mandate?e (DENEM) en temps « re?els », c’est a? dire au fur et a? mesure que l’engagement est lance?. Mais la vision des dettes exigibles n’est pas re?ellement pertinente. Il n’y a pas de consolidation entre les DENEM suivant la logique de la chai?ne comptable et ceux des « engagements pre?visionnels ». (p. 37)
17.2 Extent of consolidation of the government’s cash balances
C
Notes:
La Recette Perception Municipale (RPM) ge?re l’ensemble de la tre?sorerie de la Ville de Dakar avec un compte unique. En ce sens, la consolidation des comptes est un fait acquis et quotidien. En revanche, l’information sur les de?penses extra- budge?taires e?tant rare, parcellaire et erratique dans le temps, la consolidation globale des comptes n’est jamais effectue?e. Dans la pratique, le calcul de la consolidation de la majeure partie des soldes de tre?sorerie se fait au moins toutes les semaines me?me si cette vision « consolide?e » n’est pas utilise?e par les services. Mais les recettes et de?penses non-rapporte?es e?chappent a? ces proce?dures. (p. 38)
17.3 Systems for contracting loans and issuance of guarantees.
C
Notes:
Les pre?ts contracte?s par la Ville sont actuellement limite?s aux pre?ts de l’Agence de De?veloppement Municipal (ADM) pour le financement des contrats de ville. Les de?cisions ont e?te? prises en interne par de?libe?ration du conseil municipal et les contrats signe?s par le Maire. Conforme?ment au code des communes l’approbation exte?rieure est celle du pre?fet. Les crite?res retenus par le pre?fet ne sont pas connus. (p. 38)
18. Effectiveness of payroll controls
C+
Notes:
18.1 Degree of integration and reconciliation between personnel records and payroll data.
B
Notes:
La Direction des Ressources Humaines (DRH) transmet re?gulie?rement les nouvelles donne?es sur le personnel au Service Municipal de la Solde (SMS). La communication des nouvelles donne?es est en fait une de?cision administrative signe?e par le Maire et transmis par courrier de?charge?. Cette pratique permet au SMS de faire des modifications au fichier nominatif (les fichiers manuels ainsi que dans la base de donne?es informatise?e ge?re?e par la Direction de Traitement Automatique de l’Information). En fait, les deux fichiers (de la DRH et au SMS) ne sont pas directement relie?s, mais les e?tats de solde (e?tats de paie) sont e?taye?s par une documentation comple?te et les fichiers correspondants (manuels au SMS et informatise?s de la Direction de Traitement Automatique de l’Information) sont re?gulie?rement tenus a? jour. (p. 39)
18.2 Timeliness of changes to personnel records and the payroll
B
Notes:
a? la retraite. Dans ce contexte en fait, les de?cisions de modifications sont pre?pare?es a? l’avance par la Direction des Ressources Humaines (DRH) et signe?es par le Maire en temps opportun ce qui permet une modification des e?tats de soldes au Service Municipal de la Solde (SMS) (et a? la Direction de Traitement Automatique de l’Information) pre?ce?dant le changement de statut du membre du personnel. Concernant les de?ce?s, la modification est e?galement imme?diate (mais re?troactive contrairement aux cas pre?ce?dents). La DRH pre?pare la de?cision comme dans les cas pre?ce?dent. Cette dernie?re doit e?tre signe?e par le Maire, ce qui peut prendre plusieurs semaines avant que la de?cision ne soit effective et ne soit communique?e au SMS. Les ajustements aux fichiers manuels du SMS (et au fichier informatise? de la Direction de Traitement Automatique de l’Information) pour la pre?paration des e?tats de soldes mensuels peuvent accuser un retard d’environ deux mois. En fait les ajustements re?troactifs n’ont lieu que pour les de?ce?s (et e?ventuellement pour des mis a? pieds sans pre?avis pour faute professionnelle grave) et ont par conse?quent un caracte?re occasionnel. (p. 40)
18.3 Internal controls of changes to personnel records and the payroll.
A
Notes:
Toute de?cision de modification du statut d’un membre du personnel est e?labore?e par la Direction des Ressources Humaines (DRH). Pour qu’elle soit effective (officielle), elle doit e?tre signe?e par le Maire (comme sus-mentionne?e). La de?cision signe?e du Maire est un document administratif de?tenu par la DRH dont les copies sont achemine?es au Service Municipal de la Solde (SMS), au Receveur Percepteur et a? l’entite? administrative directement concerne?e par la de?cision. Au niveau de la DRH les modifications au fichier ne peuvent e?tre re?alise?es que par le responsable du bureau informatique avec l’approbation du directeur et doivent impe?rativement faire re?fe?rence a? la de?cision (date, no). Au SMS (et Direction de Traitement Automatique de l’Information) les modifications se basent e?galement sur la de?cision et en font re?fe?rence. Elles doivent e?tre approuve?es par le directeur du SMS. (p. 40)
18.4 Existence of payroll audits to identify control weaknesses and/or ghost workers.
C
Notes:
"La ve?rification comple?te de tout le syste?me de paiement des salaires (Direction des Ressources Humaines (DRH), Service Municipal de la Solde (SMS), Direction Administrative et Financie?re (DAF) et Bureau du Percepteur) n’a jamais e?te? faite. Toutefois des ve?rifications partielles ont e?te? re?alise?es. En 2006-2007 notamment une ve?rification du personnel pour de?celer d’e?ventuelles irre?gularite?s a e?te? re?alise?e. Cette ve?rification (audit) s’est concentre?e essentiellement sur la DRH. Elle a touche? la DAF et le SMS mais de fac?on partielle. La ve?rification a proce?de? e?galement a? l’e?valuation de la qualite? (fiabilite?) des donne?es existantes sur le personnel. Il convient de signaler qu’au moment de l’e?valuation, une ve?rification du syste?me des Ressources Humaines (DRH), commandite?e par l’Adjoint du Maire e?tait en cours (novembre 2008). En matie?re de contro?le, il convient e?galement de signaler celui de l’Inspection des Affaires Administratives et Financie?res (IAAF). Elle proce?de re?gulie?rement a? un contro?le des feuilles de pre?sence pour e?tablir l’assiduite? au travail. Chaque mois un rapport est envoye? au Maire a? ce sujet et les absences non justifie?es sont clairement mises en e?vidence. (p. 40)"
19. Transparency, competition and complaints mechanisms in procurement
C+
Notes:
19.1 Transparency, comprehensiveness and competition in the legal and regulatory framework
Notes:
Les donne?es disponibles sur les me?thodes de passation de marche?s fournies par le Bureau des marche?s indiquent que la totalite? des marche?s passe?s en 2006 et 2007 respectivement dont le montant exce?de les seuils nationaux e?tablis pour les montants de faible valeur a e?te? attribue?e selon les me?thodes d’appel d’offres ouvert. (p. 42)
19.2 Use of competitive procurement methods
Notes:
"Pour la pe?riode analyse?e (et jusqu’au 31 de?cembre 2007), pour les marche?s de gre? a? gre? qui n’ont pas eu lieu, il aurait fallu qu’un avis favorable pre?alable de la Commission Nationale des Contrats de l’Administration (CNCA) soit requis en conformite? avec l’article 76 du Code des Marche?s Publics (CMP). Une demande e?crite inte?grant tous les e?le?ments de justification ainsi qu’une proposition de dossier aurait du? e?tre pre?pare?e par le Bureau des marche?s et envoye?e a? la CNCA pour examen. Dans le cas des marche?s de gre? a? gre? de la Ville de Dakar et ceux de l’Administration Centrale, la proce?dure a e?te? la me?me jusqu’au 31 de?cembre 2007 et dans les deux cas l’autorisation de la CNCA devait e?tre obtenue. Ces proce?dures caracte?risant l’utilisation des me?thodes moins concurrentielles ont e?te? e?value?es lors de l’exercice PEFA du Se?ne?gal qui a conclu que les justifications pour l’utilisation de ces me?thodes pouvaient e?tre conside?re?es peu rigoureuses dans leur ensemble. (p. 43)"
19.3 Public access to complete, reliable and timely procurement information
Notes:
Jusqu’au 31 de?cembre 2007, aucun me?canisme inde?pendant n’e?tait pre?vu permettant l’enregistrement et le traitement des re?clamations lie?es au processus de passation des marche?s. Fondamentalement la situation a e?te? la me?me pour d’e?ventuelles re?clamations pour des marche?s passe?s par la Ville ou par d’autres entite?s de l’Administration Centrale. Les re?clamations devant e?tre introduites par les e?ventuels contestataires pouvaient suivre plusieurs e?tapes. La commission des marche?s de la Ville de Dakar constituait la premie?re e?tape. En cas de non re?solution de la re?clamation la Commission Nationale des Contrats de l’Administration (CNCA) e?tait l’e?tape supe?rieure devant traiter d’e?ventuelles re?clamations. Les e?tapes ulte?rieures en cas de non re?solution e?taient le Ministre charge? des Finances, le Premier Ministre et me?me le Pre?sident. En fait les deux premie?res entite?s concerne?es, le Bureau des Marche?s et la CNCA ne pouvaient pas e?tre conside?re?es comme des autorite?s administratives inde?pendantes. (p. 43)
19.4 Existence of an independent administrative procurement complaints system
NU
Notes:
20. Effectiveness of internal controls for non-salary expenditure
C+
Notes:
20.1 Effectiveness of expenditure commitment controls.
A
Notes:
Les engagements des de?penses sont bien encadre?s et contro?le?s. Ils sont strictement limite?s aux ressources disponibles et aux dotations budge?taires approuve?es. (p. 45)
20.2 Comprehensiveness, relevance and understanding of other internal control rules/ procedures
C
Notes:
"A part les contro?les relatifs aux engagements des de?penses, d’autres contro?les, en particulier les contro?les internes poste?rieurs a? l’engagement notamment (au niveau de la Division Financie?re et Comptable / Direction Administrative et Financie?re, du Bureau du Maire et du Receveur comme mentionne?s ci-dessus), pre?voient des re?gles de base qui sont bien comprises par le personnel des bureaux concerne?s. Toutefois, ces re?gles sont excessives et alourdissent la proce?dure de de?penses dans son ensemble en cre?ant des retards inutiles. En matie?re de contro?le interne des de?penses, il conviendrait e?galement de mentionner l’Inspection des Affaires Administratives et Financie?res (IAAF) qui est mandate? pour exercer un contro?le a posteriori (ainsi que des audits internes) avec un droit de regard sur plusieurs activite?s de la Ville, des communes d’arrondissements et des centres de sante?. L’IAAF exerce e?galement un contro?le minutieux des boursiers e?trangers de la Ville de Dakar en assurant de fac?on pe?riodique que les conditions d’obtention de la bourse soient bien remplies. Les activite?s de l’Inspection des Affaires Administratives et Financie?res demeurent pour l’instant limite?es compte tenu de l’ampleur de ses responsabilite?s et des moyens dont elle dispose, ce qui fait que le contro?le qu’il exerce est ou insuffisant ou partiellement efficace (p. 45-46)"
20.3 Degree of compliance with rules for processing and recording transactions
B
Notes:
Compte tenu du nombre e?leve? d’e?tapes de la chai?ne de la de?pense, des entite?s implique?es et des contro?les associe?s a? chaque e?tape pour les de?penses non salariales, la violation des re?gles de traitement et d’enregistrement des transactions est susceptible d’e?tre de?tecte?e au niveau de chaque e?tape. Ceci signifierait en principe que le taux d’observation des re?gles est au moins assez e?leve?. Le recours aux proce?dures simplifie?es et d’urgence au niveau de la Ville n’est pas pre?vu par la loi et les divers bureaux au niveau de la Division Financie?re et Comptable (DFC) ont indique? que le recours a? ces proce?dures est occasionnel et pas toujours justifie?. (p. 46)
21. Effectiveness of internal audit
D+
Notes:
21.1 Coverage and quality of the internal audit function.
D
Notes:
Il n’y a aucune activite? d’audit interne axe?e sur le suivi des syste?mes. (p. 47)
21.2 Frequency and distribution of reports
C
Notes:
L’Inspection des Affaires Administratives et Financie?res (IAAF) e?labore un rapport lorsqu’un audit est effectue?. Le Rapport est partage? avec l’entite? audite?e et e?galement envoye? au Bureau du Maire. Il n’est envoye? ni au Ministe?re des finances ni a? la Cour des Comptes. (p. 47)
21.3 Extent of management response to internal audit findings.
C
Notes:
Faute de capacite?, l’Inspection des Affaires Administratives et Financie?res (IAAF) n’est pas en mesure de faire un suivi syste?matique de la suite donne?e aux conclusions et recommandations de l’audit interne. Ces dernie?res ne sont pas ignore?es mais elles ne sont suivies que dans leurs grandes lignes. (p. 47)
V. Accounting, Recording and Reporting
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
22. Timeliness and regularity of accounts reconciliation
C
Notes:
22.1 Regularity of bank reconciliations
C
Notes:
La Ville de Dakar n’a pas de compte a? elle proprement dit. Le compte utilise? pour les diverses transactions (recettes et de?penses) de la Ville est un unique compte ge?re? par le Receveur Percepteur Municipal qui se trouve a? l’agence de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de Dakar. Il S’agit du me?me compte pour toutes les collectivite?s du Se?ne?gal La BCEAO e?met des releve?s de compte hebdomadaire a? l’intention du Receveur Percepteur Municipal. Au niveau de cette entite?, un rapprochement est re?alise? entre les donne?es des releve?s de la BCEAO avec les donne?es comptables de la Perception Municipale : versements et retraits qui ne concernent que les collectivite?s ge?re?es par la Receveur Percepteur Municipal : la Ville de Dakar, les communes d’arrondissement, Pikine, Gue?diawaye et la Communaute? de l’agglome?ration de Dakar. Ce rapprochement est fait sur une base trimestrielle et ge?ne?ralement durant les deux semaines suivant le trimestre. Ceci est fait pour chacune des municipalite?s. (p. 47)
22.2 Regularity of reconciliation and clearance of suspense accounts and advances.
C
Notes:
Le Receveur Percepteur Municipal ge?re au niveau comptable quelques comptes d’attentes et d’avance (moins d’une dizaine) qui ne sont pas spe?cifiques a? la Ville de Dakar mais e?galement pour d’autres villes. Chaque entite? a un compte individualise?. Le rapprochement et l’ajustement de ces comptes qui incluent des soldes reporte?s anciens sont faits annuellement au niveau de la comptabilite? du Receveur Percepteur Municipa juste avant la clo?ture de l’anne?e financie?re. (p. 47)
23. Availability of information on resources received by service delivery units
D
Notes:
23.1 Collection and processing of information to demonstrate the resources that were actually received (in cash and kind) by the most common front-line service delivery units (focus on primary schools and primary health clinics) in relation to the overall
D
Notes:
Par rapport a? la Ville de Dakar, les centres de sante? ainsi que les centres socio-culturels peuvent e?tre conside?re?s comme des unite?s de prestation de service de premie?re ligne. Les ressources en espe?ces perc?ues de la Ville par chaque unite? sont les ressources en provenance duFonds de Dotation de la De?centralisation (FDD) et qui sont re?parties (pour chaque unite?) par la Direction Sanitaire et Sociale et par la Direction de l’Education et de la Culture respectivement. L’information sur les ressources perc?ues en espe?ces (et en nature) par ces entite?s n’est pas disponible au niveau des Directions Sanitaire et Sociale, de l’Education et de la Culture. En outre l’information n’est pas consigne?e dans des rapports. (p. 48)
24. Quality and timeliness of in-year budget reports
D+
Notes:
24.1 Scope of reports in terms of coverage and compatibility with budget estimates
C
Notes:
Le Bureau du Budget de la Division Financie?re et Comptable (DFC) de la Direction Administrative et Financie?re (DAF) e?tablit des e?tats de l’exe?cution budge?taire a? l’intention du Maire. La classification des donne?es de cet e?tat permet la comparaison avec les principales rubriques des de?penses de fonctionnement et d’investissement. Les de?penses sont saisies a? la phase de l’engagement uniquement. (p. 49)
24.2 Timeliness of the issue of reports
D
Notes:
Les e?tats de l’exe?cution budge?taire sont pre?pare?s chaque six mois (pour la pe?riode janvier-juin et janvier-de?cembre). Ces e?tats sont e?mis dans les 4 semaines suivant la fin de la pe?riode couverte. (p. 49)
24.3 Quality of information
C
Notes:
Les donne?es utilise?es par le Bureau du Budget pour e?tablir les e?tats d’exe?cution budge?taire ne sont pas des donne?es audite?es. Toutefois une comparaison et des rapprochements de ces donne?es avec les donne?es dont dispose le Receveur Percepteur Municipal sont re?alise?s au moins une fois par an. Le fait que ces donne?es ne soient pas audite?es signifie que certaines pre?occupations pourraient exister quant a? leur exactitude. Ne?anmoins, en de?pit de l’absence de donne?es audite?es, les donne?es existantes sont utiles. (p. 49)
25. Quality and timeliness of annual financial statements
C
Notes:
25.1 Completeness of the financial statements
C
Notes:
Le compte administratif pre?pare? par la Ville et le compte de gestion pre?pare?e par le Bureau du Receveur Percepteur Municipal incluent des informations sur les recettes et les de?penses de l’anne?e conside?re?e. Ces informations sont incomple?tes dans la mesure ou elles n’incluent pas les donne?es sur les De?pense engage?e non mandate?e (DENEM), De?pense engage?e non ordonnance?e (DENO) ou restes a? re?aliser. Tout ce qui n’est pas de?pense? est annule? et aucune indication sur la transformation en DENEM n’est mentionne?e. En recettes, ce qui n’a pas e?te? recouvre? devient « restes a? recouvrer ». La question du caracte?re vraisemblable d’un futur recouvrement n’est pas traite?e. (p. 50)
25.2 Timeliness of submission of the financial statements
C
Notes:
Les derniers comptes (compte administratif et compte de gestion) rec?us par la Cour des Comptes ont e?te? ceux de 2006. Ils ont e?te? rec?us le 14 novembre 2007, plus de 10 mois apre?s la pe?riode couverte. Ils avaient e?te? adopte?s par le Conseil Municipal le 27 septembre 2007. (p. 50)
25.3 Accounting standards used
C
Notes:
Les comptes administratifs de 2005, 2006 et 2007 sont pre?sente?s selon le me?me format d’une anne?e a? l’autre. Pour le compte de gestion des normes comptables nationales conformes au De?cret 66-458 sont utilise?es. (p. 50)
VI. External Scrutiny and Audit
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
26. Scope, nature and follow-up of external audit
D
Notes:
26.1 Scope/nature of audit performed (incl. adherence to auditing standards).
D
Notes:
La dernie?re ve?rification de l’ensemble des comptes de la Ville de Dakar par les services de la Cour des Comptes a eu lieu en 1999. La Cour a proce?de? a? un contro?le de re?gularite? financie?re des comptes et des ve?rifications de la performance n’ont pas e?te? effectue?es. (p. 51)
26.2 Timeliness of submission of audit reports to legislature.
D
Notes:
Dans le cas de la Ville, le compte administratif et les comptes de gestion sont d’abord approuve?s par le Conseil Municipal puis achemine?s a? la Cour des Comptes. Il convient de signaler que faute de capacite?, ces comptes ne sont pas audite?s par la Cour bien que c?a soit pre?vu par la loi sus-mentionne? [La Constitution du Se?ne?gal, Code des Collectivite?s Locales, Loi Organique de la Cour des Comptes]. Faute d’e?tre audite?s, aucun jugement non plus n’est e?mis sur ces comptes. (p. 51)
26.3 Evidence of follow up on audit recommendations
D
Notes:
Aucune recommandation n’est formule?e par la Cour sur les comptes administratifs et de gestion de la Ville. (p. 52)
27. Legislative scrutiny of the annual budget law
B+
Notes:
27.1 Scope of the legislature’s scrutiny.
B
Notes:
Au niveau de la Ville de Dakar, le projet de budget annuel e?labore? par le Bureau du Budget de la Division Financie?re et Comptable (DFC) de la Direction Administrative et Financie?re (DAF) est remis aux membres de la Commission des Finances du Conseil Municipal. Les membres de la Commission des Finances du Conseil font la revue du projet de budget et interagissent avec plusieurs membres de la DAF pendant cet exercice. Le contro?le exerce? par le Conseil porte sur les orientations budge?taires et les agre?gats pour l’anne?e a? venir ainsi que les estimations de?taille?es des de?penses et des recettes. (p. 52)
27.2 Extent to which the legislature’s procedures are well-established and respected.
B
Notes:
Les proce?dures ge?ne?rales de fonctionnement du Conseil Municipal sont pre?vues par la loi. Les proce?dures spe?cifiquement relie?es au budget de la collectivite? locale sont e?galement pre?vues par la loi. Dans l’ensemble, il s’agit de proce?dures simples qui sont respecte?es. (p. 52)
27.3 Adequacy of time for the legislature to provide a response to budget proposals both the detailed estimates and, where applicable, for proposals on macro-fiscal aggregates earlier in the budget preparation cycyle (time allowed in practice for all stag
B
Notes:
Conforme?ment a? la le?gislation existante, la session budge?taire du Conseil peut durer trente jours. (p. 52)
27.4 Rules for in-year amendments to the budget without ex-ante approval by the legislature.
A
Notes:
La le?gislation existante ne mentionne pas la possibilite? d’amendements budge?taire en cours d’exercice et en l’absence d’autorisation d’amendements, ces amendements ne peuvent avoir lieu. Par contre la loi permet d’ajuster des cre?dits de la section de fonctionnement du budget pour re?gler les de?penses engage?es avant le 31 de?cembre et inscrire les cre?dits ne?cessaires a? la re?alisation des ope?rations d’ordre de chacune des deux sections du budget ou entre les deux sections. Le Conseil dispose d’un mois pour examiner et proposer des modifications du projet de budget. Le Conseil est seul autorise? a? proce?der a? ces modifications et apre?s adoption le repre?sentant de l’Etat doit en e?tre informe?. (p. 52-53)
28. Legislative scrutiny of external audit reports
D+
Notes:
28.1 Timeliness of examination of audit reports by the legislature (for reports received within the last three years).
B
Notes:
Le Conseil Municipal a un maximum de quatre mois pour la revue et l’adoption du compte administratif. D’apre?s la loi le compte administratif doit e?tre remis au Conseil le 1er juillet de l’anne?e suivant l’exercice budge?taire couvert et le Conseil doit l’adopter au 1er octobre au plus tard. Pour les trois dernie?res anne?es 2005, 2006 et 2007 l’adoption par le Conseil n’a jamais eu lieu apre?s novembre ce qui fait moins de six mois a? partir de la re?ception du compte. (p. 53)
28.2 Extent of hearings on key findings undertaken by the legislature.
D
Notes:
Le Conseil ne conduit aucune audition. (p. 53)
28.3 Issuance of recommended actions by the legislature and implementation by the executive.
D
Notes:
Le Conseil ne formule aucune recommandation. (p. 53)
Donor Practices
Scores by Dimension
Overall Indicator Score
D-1 Predictability of Direct Budget Support
NA
Notes:
D-1.1 Annual deviation of actual budget support from the forecast provided by the donor agencies at least six weeks prior to the government submitting its budget proposals to the legislature (or equivalent approving body).
NA
Notes:
D-1.2 In-year timeliness of donor disbursements (compliance with aggregate quarterly estimates)
NA
Notes:
D-2 Financial information provided by donors for budgeting and reporting on project and program aid
NA
Notes:
D-2.1 Completeness and timeliness of budget estimates by donors for project support.
NA
Notes:
D-2.2 Frequency and coverage of reporting by donors on actual donor flows for project support.
NA
Notes:
D-3 Proportion of aid that is managed by use of national procedures
NA
Notes:
D-3.1 Overall proportation of aid funds to central government that are managed through national procedures
NA
Notes:
La Ville de Dakar ne rec?oit qu’une assistance financie?re dans le cadre de la re?alisation du Projet de Renforcement et d’Equipement des Collectivite?s Locales ou Projet de Renforcement et d’Equipement des Collectivite?s Locales (PRECOL) (a? travers l’Agence de De?veloppement Municipal) cofinance? par la Banque Mondiale et l’Agence Franc?aise de De?veloppement (AFD). C’est la seule information sur l’aide externe a? la Ville connue par l’e?quipe parce qu’elle est incluse dans le budget. D’autres assistances financie?res externes (e?ventuelles) si elles existaient seraient extra- budge?taires. (p. 54)